demande

Je me placai au milieu de la chambre entre les deux lits ,Imala se posat sur mon epaule,j'attendit que mon amie arriva et dit bien fort.
-Chateau vivant, pourrai tu nous offrir une chambre plus grande s'il te plait?
Rien, il ne se passait rien,pas de plafond qui s'envolent ni de murs qui s'eloignent,puis il eu un enorme flash qui me laissat desoriente,je tombait par terre sur les fesse.
-Eh ,il est ou mon lit?
Il etait la 2 metre plus loin ,je realisa que la chambre s'etait agrandit ,beaucoup agrandit.

Quand la lumière était apparue, j'avais sauté pour m'accrocher au lustre. Réflexe du à des heures d'entrainement en compagnie de garçons absolument cinglés. A présent que sa structure avait changé, je me retrouvais empêtrée dans une forêt de branches métalliques dorées, surplombant un parquet qui s'était nettement éloigné. Talia, sur les fesses, regardait notre nouveau décor, bouche bée. Orfèvre, s'était assis en chien, et suivait de la tête les oscillation de mon perchoir, un sourire chevaleresque au lèvres, l'air narquois à la manière des chevaux.
-Viens m'aider!
Il se contenta de se relever, de s'ébrouer avant d'aller quémander des caresses à ma compagne de chambre.

J'attrape l'échelle et me laisse glisser au sol sans l'aide des barreaux.
-Merci! J'ai été surprise par l'explosion de lumière.
Orfèvre me jette un regard en coin, moqueur au possible. Et je me prends les pieds dans un des sacs au sol.
-Mais c'est le bazar ici!
Puis je me tourne vers notre nouvelle colocataire en tendant la main.
-Salut, contente de te rencontrer. Je comprends la soudaine expansion de la pièce. Je m'attendait à ce que le château agrandisse les proportions, mais si on a une nouvelle dans la chambre, les mesures drastiques mises en places se trouvent justifiées.
Je jette un regard par dessus son épaule.
-Tu n'es pas de familier? Je ne suis pas bien renseignée sur les liens qu'entretiennent les vampyrs avec d'éventuels compagnons de liens.
A ce moment, mon familier à moi, abandonnant sa quête de câlins auprès de Talia, vient me faire front.
"Tu saignes, idiote"
Je porte la main à mon front, où il a fixé le regard. Mon sang, presque noir, coule doucement le long de mon arcade sourcilière. La plaie est déjà cicatrisée, mais depuis que je me suis pris le mur, il a eu le temps de dessiner des coulées sombres sur ma joue. Avec un coup de langue gourmand, mon animal de Lien me nettoie le visage. Je repousse sa grosse tête noire et offre mon aide à la nouvelle.
Puis je me tourne vers Juliette.
-Je suis encore désolée, hein...

Après m'être longuement époussetée, je me joint à la conversation.
-Tu rigoles? Un familier qui aide? Tu as bien de la chance.
Je me tourne vers Safina.
-Un familier, ça ne crée que des ennuis. Ça prend une place et une énergie folle, et quand tu essais de les contenter, ça te laisse pendouiller misérablement à un lustre. En plus, il faut les emmener se promener, il faut répondre à leur caprices pour éviter qu'ils ne te fassent la tête, c'est l'horreur quoi!
Je jette un coup d'œil noir à Orfèvre qui se marre sous cape.
-Non, franchement, je te le dis, les familier, c'est pas une partie de plaisir.
E j'en rajoute une couche, les bras croisées, l'air sure de moi.
-Faudrait les noyer à la naissance.
Le canasson laisse pendre sa grosse langue rouge entre ses lèvres, la tête sur le coté.
Puis je repend, sur un ton sérieux.
-Si la plupart des vampyrs n'ont pas de familiers, c'est parce qu'ils s'accordent mal à beaucoup d'animaux, de part leur besoin vital de sang. Il leur faut un compagnon efficace au combat, discret à la chasse, et par dessus tout, qu'ils ne risque pas de tuer malencontreusement. Une liaison éventuelle te ferait peut être d'avantage souffrir qu'elle ne te contenterais.
Les récits où un vampyr à du tuer son familier juste après leur rencontre ne sont pas rares. Certains préfèrent se faire mal l'espace de quelques jours plutôt que de renier à jamais leur nature de prédateur. J'espère que le choix ne s'offrira jamais à toi.
Sur ces paroles optimistes, je reprends:
-Tu as besoin d'aide pour boucler ton armoire?

Heu... Je viens de me faire jeter, là, non?
De toute façon, j'ai à faire. Je m'assoit en tailleur sur le lit, et me concentre. Le distance me complique la tâche, contacter mes amis me prend plus de temps qu'habituellement.
Orfèvre suit la discussion et ajoute une remarque de temps à autres. Nous rompons rapidement le lien télépathique qui nous uni avec les autres, puis sort de la chambre en laissent mes affaire dans mon sac.

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